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6 mois en cavale

Suivez la famille Mars pendant les 6 mois de leur cavale en Australie et Asie du Sud-Est

Windjana National Park

Une fois revenus à l'embranchement, nous avons, cette fois, ignoré le panneau et sommes rentrés. 

Franchement ça a l'air ouvert!!!

Franchement ça a l'air ouvert!!!

Nous nous sommes garés sur le parking et avons commencé la balade. Comme il était déjà 16H30, nous n'avions plus qu'une heure de jour devant nous. 

Le début de la randonnée
Le début de la randonnée
Le début de la randonnée
Le début de la randonnée

Le début de la randonnée

Nous marchions le long de la gorge un peu en hauteur de l'eau quand tout à coup, Loup s'est figé et nous a montré... un crocodile. En effet, à 30mètres se trouvait un crocodile parfaitement immobile dans l'eau. Puis quelques instants après nous en avons vus 3 autres.

Windjana National Park
Windjana National ParkWindjana National Park
Windjana National ParkWindjana National Park

Encore quelques minutes plus tard la gorge se terminait (semblait-il) sur une petite plage où étaient rassemblaient quelques Aborigènes. Ils n'avaient pas l'air de faire une cérémonie mais plutôt de pêcher. On s'est dit qu'ils avaient sûrement le droit d'être ici (contrairement à nous...), qu'ils profitaient des derniers moments où le parc était fermé aux touristes et donc nous ne nous sommes pas imposés et nous avons rebroussé chemin. De toute façon, il était tard, il était temps de dresser le camp pour la nuit. Nous sommes vite ressortis du parc et nous nous sommes posés 3km après dans une petit endroit isolé mais plat et débroussaillé. Pour finir cette journée en beauté, nous avons fait un truc inédit :nous avons regardé un film en famille sur notre petit écran d'ordinateur. Et pas n'importe quel film, un classique : les Bronzés font du ski. A croire que nous étions nostalgiques de la France, du froid, de la neige et des crêpes. On a bien rigolé puis on a observé les étoiles on s'est couchés le cœur léger : ce soir-là, les gouttes de sueur dans la tente étaient un peu plus faciles à supporter...

 

Une des meilleures nuits en free camp
Une des meilleures nuits en free campUne des meilleures nuits en free camp
Une des meilleures nuits en free camp

Une des meilleures nuits en free camp

 

Le lendemain, retour sur le chemin de la randonnée de Windjana. 

Évidemment, on a choisi la solution 1 même si elle n'avait pas le parfum de l'aventure comme l'autre. Et évidemment, sur le chemin j'ai regretté mon choix raisonné. Alors, j'ai redemandé dans la voiture si on pouvait changé notre choix et évidemment ils ont répondu quelques chose. Mais la réponse fait partie d'une autre histoire...Le lendemain, retour sur le chemin de la randonnée de Windjara. Devinez qui on retrouve en train de pêcher sur la plage ? Les aborigènes qui avaient probablement campé sur place. Cette fois-ci on continue, on les salue, ils nous saluent, on passe notre chemin. On longe la plage puis on emprunte le chemin qui longue la gorge, chemin difficile car non encore débroussaillé. On s'aventure sur ce chemin pendant près de 90 minutes. On ne voit pas l'ombre d'un animal. Puis écrasé par la chaleur (il devait faire un bon 37), et perdu au milieu d'un bord asséché de la rivière (le chemin avait disparu des écrans radar), nous avons (une nouvelle fois) rebroussé chemin. Au moment au nous étions à la hauteur du « camp » des aborigènes, Jane s'est figée : les aborigènes tenaient un crocodile, un vrai, vivant et tout. L'animal, qui devait mesurer 1.5m était maintenu par deux aborigènes : un qui tenait la queue et un second qui lui tenait la gueule fermé Nous nous sommes approchés de cette scène insolite. On a barragouiné quelque chose et les aborigènes, très sympas, nous ont dit que le crocodile avait mordu un hameçon et qu'ils le tenait pour le lui enlevé et qu'il ne fallait pas avoir peur car c'était un vieux croco qui n'avait plus de dent. Puis ils nous ont proposé de nous approché et... de le touché. Chacun de nous a caressé sa peau et pour ma part j'ai tenu sa queue quelques instants. Puis, ils ont décoincé l'hameçon et ont liberé l'animal qui est reparti dans l''eau. Après quoi, nous avons vu des iguanes rotis (ils nous dit que la viande ressemblait au poulet) et deux barramoundis. Puis nous les avons laissé et sommes repartis. Pas mal comme matinée. Une fois dans la voiture, nous avons fait un conseil de famille sur la suite car deux choix s'offraient à nous :

1 : on emprunte la Gibbs River Road ou tout est fermé pour redescendre sur Purnullulu (un parc national hyper beau paraît il) ; 800 km de piste, 300 km de route, du free camping et une station service au milieu de la partie piste

2 : on reprend la route bitumée pour monter jusqu'à Purnullulu. 700 km de route sans difficultés.

 

Évidemment, on a choisi la solution 1 même si elle n'avait pas le parfum de l'aventure comme l'autre. Et évidemment, sur le chemin j'ai regretté mon choix raisonné. Alors, j'ai redemandé dans la voiture si on pouvait changé notre choix et évidemment ils ont répondu quelques chose. Mais la réponse fait partie d'une autre histoire...

Le lendemain, retour sur le chemin de la randonnée de Windjara. Devinez qui on retrouve en train de pêcher sur la plage ? Les aborigènes qui avaient probablement campé sur place. Cette fois-ci on continue, on les salue, ils nous saluent, on passe notre chemin. On longe la plage puis on emprunte le chemin qui longue la gorge, chemin difficile car non encore débroussaillé. On s'aventure sur ce chemin pendant près de 90 minutes. On ne voit pas l'ombre d'un animal. Puis écrasé par la chaleur (il devait faire un bon 37), et perdu au milieu d'un bord asséché de la rivière (le chemin avait disparu des écrans radar), nous avons (une nouvelle fois) rebroussé chemin. Au moment au nous étions à la hauteur du « camp » des aborigènes, Jane s'est figée : les aborigènes tenaient un crocodile, un vrai, vivant et tout. L'animal, qui devait mesurer 1.5m était maintenu par deux aborigènes : un qui tenait la queue et un second qui lui tenait la gueule fermé Nous nous sommes approchés de cette scène insolite. On a barragouiné quelque chose et les aborigènes, très sympas, nous ont dit que le crocodile avait mordu un hameçon et qu'ils le tenait pour le lui enlevé et qu'il ne fallait pas avoir peur car c'était un vieux croco qui n'avait plus de dent. Puis ils nous ont proposé de nous approché et... de le touché. Chacun de nous a caressé sa peau et pour ma part j'ai tenu sa queue quelques instants. Puis, ils ont décoincé l'hameçon et ont liberé l'animal qui est reparti dans l''eau. Après quoi, nous avons vu des iguanes rotis (ils nous dit que la viande ressemblait au poulet) et deux barramoundis. Puis nous les avons laissé et sommes repartis. Pas mal comme matinée. Une fois dans la voiture, nous avons fait un conseil de famille sur la suite car deux choix s'offraient à nous :

1 : on emprunte la Gibbs River Road ou tout est fermé pour redescendre sur Purnullulu (un parc national hyper beau paraît il) ; 800 km de piste, 300 km de route, du free camping et une station service au milieu de la partie piste

2 : on reprend la route bitumée pour monter jusqu'à Purnullulu. 700 km de route sans difficultés.

 

Évidemment, on a choisi la solution 1 même si elle n'avait pas le parfum de l'aventure comme l'autre. Et évidemment, sur le chemin j'ai regretté mon choix raisonné. Alors, j'ai redemandé dans la voiture si on pouvait changé notre choix et évidemment ils ont répondu quelques chose. Mais la réponse fait partie d'une autre histoire...

Les crocs sont toujours làLes crocs sont toujours là
Les crocs sont toujours là

Les crocs sont toujours là

Les falaises enserrant la gorge aussi...

Les falaises enserrant la gorge aussi...

Devinez qui on retrouve en train de pêcher sur la plage ? Les Aborigènes qui avaient probablement campé sur place. Cette fois-ci on continue, on les salue, ils nous saluent, on passe notre chemin. 

Après avoir salué les Aborigènes, on longe le bord de la rivière
Après avoir salué les Aborigènes, on longe le bord de la rivière
Après avoir salué les Aborigènes, on longe le bord de la rivière

Après avoir salué les Aborigènes, on longe le bord de la rivière

0Puis on emprunte le chemin qui longe la gorge, chemin difficile car pas encore débroussaillé.

Windjana National Park
Windjana National ParkWindjana National Park
Windjana National ParkWindjana National Park

On s'aventure sur ce chemin pendant près de 90 minutes. On ne voit pas l'ombre d'un animal. Puis, écrasés par la chaleur (il devait faire un bon 37), et perdus au milieu d'un bord asséché de la rivière (le chemin avait disparu des écrans radar), nous avons (une nouvelle fois) rebroussé chemin.

Windjana National ParkWindjana National Park

Au moment où nous étions à la hauteur du « camp » des Aborigènes, Jane s'est figée : les aborigènes tenaient un crocodile, un vrai, vivant et tout. L'animal, qui devait mesurer 1.5m était maintenu par deux Aborigènes : un qui tenait la queue et un second qui lui tenait la gueule fermée. Nous nous sommes approchés de cette scène insolite!

Ouahhou, ils ont l'air de vraiment bien maîtriser l'animal
Ouahhou, ils ont l'air de vraiment bien maîtriser l'animal
Ouahhou, ils ont l'air de vraiment bien maîtriser l'animal

Ouahhou, ils ont l'air de vraiment bien maîtriser l'animal

 On a baragouiné quelque chose et les Aborigènes, très sympas, nous ont dit que le crocodile avait mordu un hameçon et qu'ils le tenaient pour le lui enlever et qu'il ne fallait pas avoir peur car c'était un vieux croco qui n'avait plus de dent ! Puis ils nous ont proposé de nous approcher et... de le toucher. Chacun de nous a caressé sa peau et pour ma part j'ai tenu sa queue quelques instants (non, pas de photo de cet instant). Puis, ils ont décoincé l'hameçon et ont liberé l'animal qui est reparti dans l''eau. Après quoi, nous avons vu des iguanes rôtis (ils nous dit que la viande ressemblait au poulet) et deux barramundis. 

 
Les récoltes de ces supers pêcheurs
Les récoltes de ces supers pêcheurs

Les récoltes de ces supers pêcheurs

Après ce moment intense, nous sommes repartis avec le sentiment d'avoir vécu quelque chose d'exceptionnel. Pas mal comme matinée. Une fois dans la voiture, nous avons fait un conseil de famille sur la suite car deux choix s'offraient à nous :

1 : on emprunte la Gibbs River Road ou tout est fermé pour redescendre sur Purnullulu (un parc national hyper beau paraît-il) ; 800 km de piste, une rivière à traverser, 300 km de route, du free camping et une station service au milieu de la partie piste

 

2 : on reprend la route bitumée pour monter jusqu'à Purnullulu. 700 km de route sans difficulté.

Évidemment, on a choisi la solution 1 même si elle n'avait pas le parfum de l'aventure comme l'autre. Et évidemment, sur le chemin j'ai regretté mon choix raisonné. Alors, j'ai redemandé dans la voiture si on pouvait changer notre choix et évidemment ils ont répondu quelques chose. Mais la réponse fait partie d'une autre histoire...

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L
Je comprends mieux maintenant ta question sur la publication de photos de crocos... :-)<br /> S'ils sont sans-dents, ça passe encore.
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A
Wouah...! Vous en avez du courage.
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A
Wouah ......!cet épisode est exceptionnel, bravo les aventuriers<br /> en plus la chance de rencontrer des aborigènes sur leur lieu de chasse et pêche....les 2 enfants sont magnifiques<br /> mére nature st tjrs aussi belle
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B
impressionnant vos histoires de crocodiles !!
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G
Splendid ces falaises et ces animaux mais je n'ai pas encore pris le temps de lire les textes. A +
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